Leishmaniose cutanée sporotrichoïde du visage : 8 cas - 25/11/17
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Résumé |
Introduction |
La leishmaniose cutanée (LC) zoonotique est encore présente de façon endémo-épidémique dans le centre et le sud tunisien avec un grand polymorphisme clinique. La forme sporotrichoïde reste rare surtout dans sa localisation sur le visage.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de tous les cas de LC sporotrichoïde du visage (LCSV) confirmés par frottis dermique, entre 2005 et 2017. Nous avons précisé les particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats |
Nous avons colligé 8 cas de LCSV représentant 0,37 % de l’ensemble des LC. Tous étaient originaires d’une zone d’endémie. La notion de piqûre d’insecte était notée dans 3 cas. Le sex-ratio (H/F) était de 0,6. L’âge moyen était de 21,7 ans (de 6 à 70 ans) avec 5 cas pédiatriques. Le délai entre le début des symptômes et la consultation variait de 1 à 3 mois. Cliniquement, tous avaient des lésions à type de papulonodules ulcérocrôuteux avec des nodules sporotrichoïdes. Le nombre de lésions du visage variait de 1 à 5. Le siège des lésions d’inoculation était le front 4 cas, le dos du nez 2 cas et la région orbitaire 4 cas. L’association à d’autres lésions de LC sur le reste du corps était notée dans 6 cas. Le frottis dermique était positif chez tous les patients. Deux patients étaient traités par glucantime intralésionnel et un par cryothérapie avant l’apparition des nodules sporotrichoïdes. Six patients étaient traités par glucantime en intramusculaire (GIM) pour une durée allant de 10 à 16jours. Deux patients étaient traités par métronidazole dont un après l’arrêt du GIM suite à une intolérance. L’association à la cryothérapie était notée dans 4 cas. L’évolution était favorable avec désinfiltration totale de la lésion initiale dans 6 cas, partielle dans 1 cas et non précisée dans 1 cas. Nous avons noté la persistance de nodules sporotrichoïdes deux mois après régression des lésions initiales dans 4 cas.
Discussion |
Le visage est une localisation fréquente de LC mais la forme sporotrichoïdes est rarement décrite à ce niveau. Nous rapportons une large série, particulière par la fréquence importante des cas pédiatriques et la bonne réponse au traitement par GIM ainsi que l’efficacité de l’association GIM et cryothérapie. Conformément à la littérature, les nodules sporotrichoïdes ont une évolution lente avec possibilité de persistance plusieurs mois après disparition des lésions initiales. L’étiopathogénie de cette dissémination sporotrichoïdes pourrait être due à des gestes réalisés sur les lésions initiales (biopsie, frottis, cryothérapie ou injections intralésionnelles) comme c’était le cas de 3 de nos patients.
Conclusion |
La LCSV est rare. Son traitement repose essentiellement sur le GIM avec une évolution plus lente que la forme classique.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Glucantime intramusculaire, Leishmaniose cutanée sporotrichoïde
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Vol 144 - N° 12S
P. S287-S288 - Dicembre 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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